Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages, qui entrera en vigueur le dimanche 19 janvier 2025, rapportent des médias internationaux.
Cet accord, négocié sous médiation internationale, met un terme à 15 mois de guerre, marqués par une escalade de violences. Les négociateurs réunis à Doha sont parvenus, mercredi 15 janvier, à trouver un accord sur un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et un échange d’otages retenus dans l’enclave palestinienne contre des prisonniers palestiniens incarcérés en Israël, aucun d’entre eux n’a fait état de discussions portant sur la gouvernance de Gaza après la guerre.
L’accord, qui sera mis en œuvre en trois phases, prévoit donc, un cessez-le-feu total, la libération progressive d’otages israéliens détenus par le Hamas, et un échange de prisonniers palestiniens. La première phase, d’une durée de six semaines, débutera par le retrait des troupes israéliennes des zones densément peuplées de Gaza et le retour des déplacés dans leurs foyers.
Le président américain Joe Biden a salué l’accord, soulignant son potentiel à atténuer la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne. Il a également insisté sur l’importance d’une aide humanitaire accrue, notamment pour réhabiliter les hôpitaux et fournir du carburant.
Cependant, des tensions subsistent. Israël accuse le Hamas de chercher des concessions supplémentaires après l’annonce de l’accord, retardant ainsi sa mise en œuvre. Le cabinet de sécurité israélien doit encore approuver l’entente, tandis que des frappes israéliennes ont été signalées à Gaza, suscitant des inquiétudes sur la fragilité du cessez-le-feu.
Le Qatar, principal médiateur, a affirmé que 33 otages seraient libérés dans les prochains jours en échange de prisonniers palestiniens. Des personnalités internationales, dont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ont appelé à faciliter la mise en œuvre rapide et intégrale de l’accord.
Les familles des otages israéliens et les habitants de Gaza attendent désormais avec espoir, mais aussi avec prudence, l’exécution de cet accord historique.