Le stade d’Ebimpé, surnommé Stade olympique Alassane-Ouattara, du nom de l’actuel président de la République est un stade polyvalent, pouvant accueillir les compétitions de football, rugby et athlétisme. Situé à Ebimpé, au nord d’Abidjan, c’est le stade de l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire. D’une capacité de 60 000 places, il a été construit par le Beijing Institute Architectural Design (zh) avec une capacité qui couvre 20 hectares.
C’est le 22 décembre 2016 que le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan a inauguré le lancement des travaux, avec la présence d’une délégation venant de Chine. Avec la fin des travaux programmé pour octobre 2019. Malheureusement, En novembre 2021, le stade a été fermé pour changer intégralement la pelouse qui posait des problèmes sérieux, notamment des risques de blessures pour les joueurs.
En décembre 2021, le ministre des Sports de la Côte d’Ivoire Claude Paulin Danho à également validé un budget de 20 milliards de francs CFA alloué pour la rénovation du stade, afin de pouvoir recevoir l’homologation pour arbitrer des rencontres internationales, le pays accueillant la CAN 2023.
Finalement, le stade a été inauguré le 3 octobre 2020, en présence du président Alassane Ouattara, des membres du gouvernement ivoirien et de l’ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire.
Ce stade dont le coup selon un document aurait coûté la somme de 133 millions d’euros fait honte au pays. Cela a été constaté le mardi 12 septembre dernier, lors du match amical opposant l’équipe nationale des éléphants de Côte d’Ivoire aux aigles du Mali. Une très forte pluie s’est invité de la plus mauvaise des manières. Ce qui a rendu la pelouse du stade impraticable.
Entraînant du coup l’arrêt du match qui promettait pourtant de belles actions pendant la seconde période de jeu.
Pour rappel, très déçu par la pelouse qui a essuyé de nombreuses critiques. L’Office Nationale des Sports (ONS) avait même à travers une courte vidéo sur sa page Facebook montré les travaux effectués sur la pelouse qui était censé recevoir une nouvelle pelouse hybride.
A qui la faute ? s’interrogent plusieurs ivoiriens sur les réseaux sociaux. Ceux-ci ont été déçu de cette situation malheureuse qui risque de faire couler beaucoup de salives auprès de nos frères des pays voisins. Les responsabilités doivent être situées dans pareille situation.
Franck Hamylton