Les 13 centrales syndicales de Guinée ont lancé un appel à la grève générale et illimitée à partir de ce lundi 26 février, couvrant tous les secteurs, public, privé et informel. La protestation vise à réclamer la baisse des prix des denrées de première nécessité et la fin de la censure des médias, avec plusieurs radios et télévisions déjà à l’arrêt.

Malgré les appels au dialogue des autorités, du patronat et des leaders religieux, les syndicats maintiennent leur mot d’ordre, ralliant progressivement les principaux secteurs de l’économie guinéenne à la grève. Mines, banques, télécoms, services de transfert d’argent, même les taxis-motos sont appelés à participer.

Les Forces Vives de Guinée, alliance politique et civile, soutiennent le mouvement. Cette première journée de grève sera un test pour le mouvement syndical et la junte au pouvoir depuis septembre 2021. Les autorités ont tendu la main, mais les syndicats exigent la libération de Sékou Jamal Pendessa en préalable aux négociations. Les jeunes de la route Le Prince ont également érigé des barrages pour bloquer la circulation à travers Conakry.

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