La Banque mondiale a approuvé, le mardi 23 janvier, un financement de 300 millions de dollars pour soutenir la stabilité macroéconomique et encourager une croissance résiliente au Ghana. Cette initiative est dirigée par l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque chargée d’aider les pays les plus pauvres en leur fournissant des subventions et des prêts à taux d’intérêt faible ou nul.
L’investissement vise à booster la reprise économique et à favoriser une transformation durable. « Le décaissement de ce financement jouera un rôle essentiel dans l’assouplissement des contraintes budgétaires, maintenant l’élan de la reprise tout en protégeant les plus vulnérables », a indiqué le ministre des Finances du Ghana, Ken Ofori-Atta, soulignant l’engagement continu du gouvernement envers la stabilité économique.
Cette décision intervient après l’accord de principe du Comité officiel des créanciers sur la restructuration de la dette ghanéenne, conformément au Cadre commun du G20. Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a insisté sur l’importance de restaurer la viabilité financière et d’attirer les investissements étrangers.
L’Opération de politique de développement pour une reprise résiliente, la première d’une série de trois, s’aligne sur les priorités urgentes du Ghana. Parmi celles-ci, on compte le rétablissement de la viabilité des finances publiques, le soutien au secteur financier, le développement du secteur privé, la discipline financière dans l’énergie, et le renforcement de la résilience sociale et climatique.
Les réformes soutenues par ce financement incluent la mobilisation des recettes intérieures, le contrôle des dépenses, la stabilité du secteur financier, la suppression des obstacles à l’investissement privé, et des mesures pour renforcer la protection sociale et l’adaptation au changement climatique.
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