La dette publique de la France a franchi un nouveau seuil au deuxième trimestre 2025 pour s’établir à 115,6 % du produit intérieur brut (PIB), dépassant les 3 400 milliards d’euros en valeur absolue, a rapporté le jeudi 25 septembre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Au 30 juin 2025, la dette publique au sens de Maastricht atteignait 3 416,3 milliards d’euros, en hausse de 70,9 milliards par rapport au trimestre précédent, après une augmentation de 40,2 milliards au premier trimestre. Ce ratio progresse ainsi de 1,7 point en trois mois, contre 112,1 % du PIB au deuxième trimestre 2024.

Dans le détail, la dette des organismes divers de l’administration centrale a reculé d’un milliard d’euros, celle des administrations publiques locales de 100 millions, tandis que la contribution des administrations de sécurité sociale a augmenté de 7,8 milliards.

Cette publication intervient dans un climat social tendu. Les syndicats viennent d’annoncer une nouvelle journée de mobilisation, déçus de leur récente rencontre avec le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui doit encore présenter ses orientations budgétaires. Toujours sans gouvernement, ce dernier a jusqu’à la mi-octobre pour soumettre un projet de budget à l’Assemblée nationale afin qu’il soit adopté avant la fin de l’année.

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