L’équipe nationale féminine de football d’Angleterre a remporté le dimanche 27 juillet 2025 à Bâle, en Suisse, la finale de l’Euro 2025 en battant l’Espagne, championne du monde en titre, à l’issue d’une séance de tirs au but (1-1, 3 t.a.b. à 1).
Avec ce succès, les Lionesses deviennent la deuxième nation de l’histoire à conserver leur couronne continentale, après l’Allemagne.
Dominées en première période par une Roja fidèle à son jeu de possession, les Anglaises ont su faire preuve de résilience. Mariona Caldentey avait ouvert le score pour l’Espagne à la 25e minute, d’une tête bien placée sur un centre précis d’Ona Batlle. Les Ibères, solides techniquement, ont longtemps donné le ton de la rencontre.
Mais comme souvent dans ce tournoi, l’Angleterre a montré un autre visage en seconde période. Entrée en jeu dès la 40e minute pour remplacer Lauren James, blessée à la cheville, Chloe Kelly a dynamisé l’attaque anglaise. C’est elle qui a délivré une passe décisive à Alessia Russo, auteure de l’égalisation à la 57e minute.
« Nous savions que ce serait dur, mais nous n’avons jamais abandonné. Ce groupe a une âme », a déclaré Russo après la rencontre.
Malgré plusieurs tentatives espagnoles (24 tirs dont seulement sept cadrés), les Lionesses ont tenu bon, portées par une défense solide et une gardienne en état de grâce. La prolongation n’a pas permis de départager les deux équipes, et c’est aux tirs au but que le sort du match s’est joué.
Hannah Hampton, gardienne anglaise, s’est illustrée en arrêtant les tentatives de Mariona Caldentey et d’Aitana Bonmati. Catalina Coll a bien repoussé le tir de la capitaine anglaise Leah Williamson, mais l’échec de Salma Paralluelo a permis à Chloe Kelly d’offrir le titre à l’Angleterre. Son tir puissant a scellé le sort du match, faisant exploser de joie le banc britannique.
« Ce que nous avons accompli est incroyable. Conserver ce titre après tout ce que nous avons traversé dans ce tournoi, c’est tout simplement historique », a déclaré la sélectionneuse Sarina Wiegman.
Battues en phase de groupes par la France, puis mises en difficulté par la Suède et l’Italie, les Anglaises ont démontré un mental d’acier. Ce sacre européen confirme leur statut de puissance montante du football féminin mondial.