À l’approche de l’élection présidentielle américaine de novembre 2024, Donald Trump renforce son contrôle sur le Parti Républicain en proposant trois de ses proches pour diriger le parti. L’ancien président vise à remplacer l’actuelle présidente, Rona McDaniel, qu’il a réussi à pousser au départ.
Donald Trump, déjà influent au sein du parti républicain, projette de placer un trio issu de son cercle intime à la tête du parti. Lara Trump, sa belle-fille et ancienne coach sportive, serait nommée coprésidente aux côtés de Chris LaCivita, son directeur de campagne actuel. Pour le poste de président, Trump a l’intention de confier cette responsabilité à Michael Whatley, le chef du parti en Caroline du Nord, peu connu du grand public.
Ces nominations doivent encore être soumises à un vote interne, une formalité anticipée par Trump. Le président sortant justifie ce changement en affirmant que le Parti Républicain doit être un partenaire solide pour la présidentielle et garantir des élections transparentes. Cependant, les trois candidats proposés par Trump ont en commun leur contestation de fraudes électorales imaginaires et le refus de reconnaître la victoire de Joe Biden.
L’actuelle présidente du parti, Rona McDaniel, nièce de l’ancien candidat modéré Mitt Romney, a été critiquée par Trump et ses partisans pour ne pas avoir assez soutenu sa campagne, notamment dans les levées de fonds. Sous pression, McDaniel a annoncé sa démission prévue après la primaire en Caroline du Sud le 24 février.