Le Texas se trouve au cœur d’une controverse politique alors que la Cour suprême autorise les gardes-frontières à couper les barbelés érigés par les autorités locales. Malgré cette décision, les gardes nationaux texans persistent à renforcer les dispositifs de sécurité le long du Rio Grande, la frontière avec le Mexique, intensifiant ainsi la tension entre l’État et le gouvernement fédéral.

Le président américain, Joe Biden, dispose maintenant du pouvoir de réquisitionner les gardes nationaux texans, les soustrayant ainsi de l’influence des autorités locales. Cependant, le gouverneur Greg Abbott affirme son intention de maintenir la résistance, déclarant sur une chaîne télévisée qu’il fera tout en son pouvoir pour assurer la sécurité de la frontière du Texas, qualifiant une telle réquisition de « grave faute politique« .

Le soutien à la position texane s’étend parmi les gouverneurs républicains à l’échelle nationale, à l’exception de celui du Vermont, ainsi que parmi des personnalités influentes du parti, dont Ted Cruz et le speaker Mike Johnson. L’ex-président Donald Trump exprime également son appui sur les réseaux sociaux, accusant Joe Biden de laisser une « invasion » se dérouler et louant les actions des autorités texanes.

La question migratoire, cruciale pour la base du parti républicain, devient un enjeu central à l’approche des élections présidentielles de novembre. Donald Trump a jusqu’à présent réussi à bloquer toute législation sur l’immigration au Congrès, renforçant ainsi son influence au sein du parti et soulignant l’importance stratégique de cette thématique pour les prochains scrutins.

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