L’abattoir de Port-Bouët situé sur l’axe Port-Bouet-Vridi en face du quartier Sogefia est au cœur d’une polémique ce jeudi 05 juillet 2023.
Très souvent critiqué pour ses conditions d’hygiène et environnementale qui laissent à désirer, ce matin l’ex-député de Fresco Alain Lobognon croyait si bien faire en évoquant à nouveau la situation sanitaire de cet abattoir, quelques jours après la fête de la tabaski, sur sa page twitter.
« L’abattoir de Port-Bouët… Fermez les yeux et imaginez un dépotoir public très fréquenté par des commerçants. Comment peut-on, alors qu’on a ses bureaux à quelques mètres de là, laisser en putréfaction des milliers de tonnes de déchets macérés en pleine saison des pluies. Voies fermées par les ordures, eaux sales, odeurs macabres… Certains diront que le Gouvernement ne fait rien pour ramasser les ordures entassées pendant la période de la Tabaski. Moi je demande ce que font les autorités municipales du littoral d’Abidjan. Pourquoi tant de méchancetés ? », a-t-il fustigé. Une critique qui a fait réagir le journaliste Fernand Dédeh, ex-journaliste à la RTI, la chaîne nationale.
« Une image vaut mille discours… », a réagi l’éminent journaliste sur twitter, qui visiblement avec le réflexe d’homme des médias, aurait souhaité que l’honorable étaye ses propos avec des images factuelles du site.
Mais l’ex-député de la sympathique ville de Fresco, située sur la côtière (l’axe Abidjan-San Pedro), a dit laisser le soin aux journalistes.
« Les images aux journalistes! », a-t-il rétorqué.
Créé en 1959, l’abattoir de Port-Bouet fut bâti sur une superficie de 60 hectares. Avec un total 60 bovins abattus au quotidien dans ses débuts, le nombre de bovins a atteint, jusqu’en 2015, 400 bêtes abattues par jour.
Si le nombre de bovins a atteint un niveau important pour répondre à la forte demande des consommateurs, force est de reconnaître que l’environnement hygiénique de cet abattoir revient constamment au centre des débats.
Casimir Boh