Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis, marquant un retour spectaculaire pour l’ancien président qui, quatre ans plus tôt, avait refusé d’accepter sa défaite, incité à une insurrection violente au Capitole, fait face à des accusations criminelles, et survécu à deux tentatives d’assassinat.
Ce succès électoral repose en grande partie sur une victoire cruciale dans le Wisconsin, un État qui avait également été déterminant lors de son élection de 2016. Les résultats de la nuit à Milwaukee ont réduit son avance, mais pas suffisamment pour que Kamala Harris puisse rattraper son retard. Avec le soutien de cet État clé, Trump a atteint les 270 grands électeurs nécessaires pour reprendre la Maison Blanche.
Sa campagne s’est démarquée par une rhétorique abrasive. Le candidat républicain a dressé un tableau sombre des États-Unis, se positionnant comme le défenseur de la nation face à des “migrants violents” et des ennemis internes. Ce discours, allié à son image de leader dur et impitoyable, a su mobiliser un électorat en colère, notamment masculin, dans un pays plus polarisé que jamais. Trump a promis un mandat axé sur la réorganisation de l’État fédéral et la “justice” envers ses opposants.
À l’international, cette élection suscite déjà des tensions. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que la Russie considère les États-Unis comme un pays hostile en raison de leur soutien à l’Ukraine. Il a ajouté que la Russie est ouverte à un dialogue constructif, mais que cela dépendra de la nouvelle administration américaine. Peskov a également noté que Trump avait promis de mettre fin aux guerres, tout en précisant que ces déclarations de campagne pourraient évoluer une fois au pouvoir.
Ainsi, ce retour au pouvoir de Trump s’annonce comme une période de changement marqué dans les relations internationales, ainsi qu’au sein des États-Unis.