Les récentes déclarations du pape François incitent l’Ukraine à convoquer l’envoyé du Vatican, exprimant son désaccord face aux appels au « drapeau blanc ». Les propos du souverain pontife, invitant Kiev à négocier avec Moscou, suscitent des réactions controversées et provoquent des tensions diplomatiques.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a exprimé sa déception quant aux commentaires du Pape, estimant qu’ils légitimaient la force plutôt que de promouvoir le respect du droit international. Cette convocation de l’envoyé du Vatican marque une nouvelle manifestation du mécontentement ukrainien à l’égard des prises de position du souverain pontife dans la crise russo-ukrainienne.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est également prononcé, saluant le rôle des aumôniers de l’armée ukrainienne, tout en critiquant implicitement les déclarations du Pape. Ce différend diplomatique met en lumière les tensions internationales liées à la crise actuelle et souligne les divergences d’opinions quant aux approches à adopter face à la Russie.
Face à cette controverse, le Vatican a cherché à clarifier les propos du pape François, insistant sur le fait que l’appel au « drapeau blanc » visait une cessation des hostilités plutôt qu’une reddition. Cependant, ces explications ne semblent pas apaiser les préoccupations ukrainiennes, accentuées par des réactions internationales contrastées.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, exprime son incompréhension, soulignant l’importance de comprendre la situation sur le terrain. Elle est rejointe par le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui affirme que l’Ukraine a besoin de soutien militaire plutôt que de rechercher des accords de paix à tout prix.