D’abord percussionniste au Village Kiyi, Afrozik et de l’Ensemble Sotheca, cet artiste ivoirien a partagé les mêmes scènes avec de grands artistes-chanteurs africains tels que Meiway, Lokoua Kanza, Youssou N’Dour, Richard Bona, Angélique Kidjo, Alpha Blondy, Tiken Jah avant de s’installer depuis 2012 au Japon. Là-bas, Oswald Kouamé crée des groupes de percussion dont « Oswald Band » et « N’Zassa Music » avec lesquels il fait le tour du monde.
Hormis cela, il est aussi auteur d’un ouvrage sur la percussion, consultant chez « Yamaha », enseignant de percussion et d’expression corporelle dans les universités de Tokyo, Musachino et Kumamoto. Oswald Kouamé, citoyen du monde, créateur de sonorités, musicien-artiste vivant au Japon depuis plus de 10 ans, chercheur musicologue, professeur dans plusieurs universités au niveau du Japon et partout, décideur est ambassadeur culturel de la Côte d’Ivoire.
Grand exportateur de notre culture à l’extérieur du pays. En ce moment à Sydney (Australie) pour une série de spectacles, ce fou de la percussion était récemment au Japon où il fait un show avec un groupe japonais qui a repris le morceau « Pinipa » de feu Ernesto Djédjé. Une vidéo qui tourne en boucle depuis un moment sur les réseaux-sociaux dans laquelle on voit et on entend avec maestria un groupe de musiciens japonais en plein délire avec cette chanson. Véritable coup de maitre d’Oswald Kouamé qui devait interpeller le gouvernement ivoirien à agrandir le champ d’action culturel de l’artiste qui « vend » a sa manière la destination Côte d’Ivoire à travers le monde entier, de l’Asie, mais particulièrement du Japon. Chapeau, à toi l’araignée de la percussion !!!