La ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, des partenariats internationaux et des Français de l’étranger, Éléonore Caroit, a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux du métro d’Abidjan, lors d’une visite de chantier de la ligne 1 effectuée mardi 9 décembre 2025.
Présente en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’investiture du Président Alassane Ouattara, la ministre française, accompagnée du ministre ivoirien des Transports Amadou Koné, a salué l’importance d’achever ce vaste projet d’infrastructures, dont la mise en service est prévue pour la fin de l’année 2028.
La visite a porté sur la section reliant la gare lagunaire du Plateau à Abobo Sagbé. Éléonore Caroit a rappelé à cette occasion le rôle central du métro dans la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France, soulignant qu’il s’agit d’un investissement prioritaire pour son pays en matière de mobilité urbaine.
« Ce projet est d’une grande importance, pour la Côte d’Ivoire comme pour la France. Il permettra de transporter près de 180 millions de voyageurs par an. Nous sommes fiers d’y contribuer, d’y investir et de constater la forte implication des entreprises françaises, ainsi que les emplois créés localement », a-t-elle déclaré.
De son côté, le ministre Amadou Koné s’est également félicité de la cadence des travaux, rappelant que ce métro répondra à un besoin essentiel pour la capitale économique :
« Environ 180 millions de voyageurs seront transportés chaque année. En y ajoutant les capacités de la SOTRA et du BRT, nous dépasserons les 400 millions de passagers annuels », a-t-il indiqué.
Les deux responsables ont réaffirmé l’engagement conjoint de la Côte d’Ivoire et de la France pour la réalisation de ce projet majeur, dont les retombées attendues sont considérables pour les deux nations.
Projet structurant d’envergure, le métro d’Abidjan devrait permettre de transporter 500 000 personnes par jour entre Anyama et Port-Bouët, sur environ 37 km. Sa mise en œuvre est rendue possible grâce au soutien financier de la France, notamment à travers un prêt supérieur à un milliard d’euros accordé par le Trésor français, appuyé par un pool bancaire.


