La Côte d’Ivoire bénéficiera d’un appui financier de 1,224 milliards FCFA de la part des Etats-Unis pour mettre en œuvre un projet de renforcement de l’accès à la justice et de modernisation de l’institution judiciaire. Ce projet, qui sera exécuté par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, a été officialisé par la signature d’un document le jeudi 1er février 2024 à Abidjan.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement (PND) 2021-2025, qui vise à consolider le triptyque paix-sécurité-justice, essentiel pour le développement durable du pays. Il a également pour objectif de protéger les droits de l’Homme, de prévenir les conflits, de maintenir la cohésion sociale et de promouvoir la paix en Côte d’Ivoire et dans la région ouest-africaine.
Pour atteindre ces objectifs, le projet prévoit de réaliser plusieurs actions stratégiques, telles que la mise en conformité du système de formation des juges et des aspirants juges aux normes internationales, le renforcement des capacités techniques, technologiques et opérationnelles du ministère de la Justice et la révision du cadre juridique, réglementaire et législatif des institutions de justice pour l’adapter aux principes internationaux des droits de l’Homme.
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Jean Sansan Kambilé, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre de ce projet, qui vient appuyer les réformes entreprises par son département pour moderniser la justice et renforcer la confiance avec ses usagers.
La représentante résidente du PNUD, Carol Flore-Smereczniak, a affirmé que ce projet contribuera à renforcer l’Etat de droit, la bonne gouvernance et la démocratie en Côte d’Ivoire.
La sous-secrétaire d’Etat américaine, chargée de la Sécurité Civile, Démocratie et Droits de l’Homme, Uzra Zeya, a salué les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en matière d’accès à une justice de qualité et de respect des droits de l’Homme. « Nous apprécions le leadership dont la Côte d’Ivoire fait preuve dans la lutte contre l’extrémisme et dans la promotion de la stabilité, tant dans votre pays que dans l’ensemble de la sous-région », a-t-elle ajouté.
Le projet, qui durera deux ans, sera mis en œuvre dans les 31 régions du pays, avec une attention particulière aux zones les plus vulnérables et les plus touchées par les crises passées.