La deuxième session de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs de santé et auxiliaires du privé se déroule à Bonon du 27 au 29 février. Organisé par le Réseau des acteurs de santé et auxiliaires du privé de Côte d’Ivoire (RASACI), cet atelier marque la clôture de la première étape officielle du projet visant à encadrer les agents de santé de proximité du secteur privé.
“À la fin de cette première étape de formation, nous allons vous partager des parchemins et ces parchemins vont constituer pour vous le document qui sera utile pour continuer le projet d’encadrement relatif à la formation, à l’encadrement et à la certification de vos parchemins”, a déclaré Assué Akabla Marie Victorine, présidente de la coordination des associations des agents de la santé de proximité.
Elle a également souligné que la prochaine étape consistera à la validation d’acquis et d’expérience professionnelle, suivie du programme de certification, couronné par les travaux de recherche du ministère de la Santé. Cette initiative vise à améliorer la qualité des soins offerts par les structures sanitaires privées de proximité.
De son côté, Kalou Jacques, directeur du RASACI, a souligné l’importance de cet atelier pour offrir des soins de qualité aux populations : “Un praticien dans le domaine de la santé qui est mal formé tue alors pour éviter d’enlever la vie aux autres, nous devons nous former pour obtenir tout ce qui est nécessaire pour nous permettre d’accorder une journée de plus à un concitoyen.”
Les représentants de l’administration ont salué cette initiative et reconnu le rôle crucial de l’association dans l’assainissement du milieu, l’encadrement amélioré des acteurs du système sanitaire de proximité, et la garantie de meilleurs soins aux populations rurales.
Félicitant le RASACI pour cette initiative, le Secrétaire général de préfecture, Zemin Bi Richard, a encouragé la pérennisation de cette formation : “Je vous encourage à faire en sorte que les formations que vous acquérez ici qui consiste à renforcer vos capacités ne reste pas seulement dans les murs des bâtiments qui vous reçoivent le temps de votre formation, mais qu’il soit traduit sur le terrain pour que ce que nous recherchons la qualité et la valeur que nous recherchons puisse profiter à la société.”