La ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a présenté le mercredi 19 novembre 2025 devant la Commission des Affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale, à Abidjan Plateau, le projet de budget 2026 de son département, arrêté à 57,361 milliards FCFA, soit 0,33% du budget de l’État.
Ce budget est structuré autour des quatre programmes du ministère, à savoir l’Administration générale, la Solidarité et l’action humanitaire, la Lutte contre la pauvreté et la Cohésion nationale. Les investissements, qui représentent 86,34% de l’enveloppe globale, constituent la principale orientation budgétaire.
Selon la ministre, la politique du département repose sur quatre objectifs stratégiques : moderniser l’administration, renforcer la gouvernance en matière de solidarité, réduire l’extrême pauvreté et garantir un climat de cohésion nationale.
Elle a indiqué que le budget 2024, révisé à 66,7 milliards FCFA, a été exécuté à 98,34%, permettant d’importants résultats dans l’administration générale, la solidarité, la lutte contre la pauvreté et la cohésion nationale.
Parmi les acquis majeurs, figurent 26 992 ménages vulnérables et sinistrés assistés, 1 431 victimes de traite prises en charge, 230 000 ménages bénéficiaires de transferts monétaires trimestriels, 3 469 AVEC constituées pour l’autonomisation économique, 259 568 personnes sensibilisées sur l’alerte précoce et la prévention des conflits, 8 596 villages couverts par le mécanisme d’alerte précoce, travaux avancés des centres multiethniques de médiation à Vavoua et Gagnoa.
Le ministère a également atteint 85,19% de ses objectifs de performance, traduisant, selon le ministre, “l’engagement du gouvernement en faveur des populations pauvres et vulnérables”.
Pour 2026, les efforts se concentreront sur l’extension du Registre Social Unique (RSU), le renforcement des dispositifs d’alerte et de réponse aux chocs, l’accroissement des transferts sociaux, la consolidation des actions de prévention et de règlement pacifique des conflits.
Le ministre a sollicité l’adhésion des députés afin de poursuivre la construction d’une société “plus solidaire, unie et résiliente”, conformément à la vision du président de la République, Alassane Ouattara.
Via AIP
