Le Conseil national de sécurité (CNS), réuni le jeudi 13 novembre 2025 sous la présidence du Chef de l’État, Alassane Ouattara, a annoncé la mise en place prochaine d’un dispositif sécuritaire pour les élections législatives du 27 décembre 2025, ainsi que des mesures relatives aux flux inhabituels de réfugiés en provenance du Mali.
Selon le communiqué final lu par le secrétaire exécutif du CNS, Fidèle Sarassoro, l’opération de sécurisation des législatives mobilisera 44 000 éléments des forces de défense et de sécurité, à l’instar de l’opération “Espérance” déployée lors de la présidentielle d’octobre.
Le CNS a instruit le ministre de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, d’appliquer strictement l’interdiction des meetings et manifestations politiques prévue par l’arrêté interministériel du 17 octobre, à l’exception de celles autorisées dans le cadre du processus électoral.
Le Premier ministre Beugré Mambé et les ministres concernés ont également été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un scrutin apaisé, notamment en renforçant la protection des sites sensibles.
La réunion a par ailleurs été informée de l’arrivée de flux inhabituels de réfugiés maliens, fuyant des attaques menées contre des civils par des groupes armés terroristes dans plusieurs localités du Sud du Mali. Le CNS a demandé l’enregistrement de ces demandeurs d’asile et ordonné un renforcement de la sécurité aux frontières Nord de la Côte d’Ivoire.
Le Président Ouattara a exprimé sa satisfaction quant au bilan de l’opération “Espérance” et a réitéré ses félicitations aux forces de sécurité. Il a encouragé l’ensemble des acteurs à maintenir leur mobilisation en vue d’assurer la réussite du dispositif prévu pour les élections législatives.
Le Chef de l’État a enfin appelé les populations vivant en Côte d’Ivoire à œuvrer pour la paix, la cohésion sociale et la préservation d’un climat serein durant toute la période électorale.


