Côte d’Ivoire : l’ARTCI met en garde contre les services illégaux d’accès à Internet de Starlink

L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a alerté, ce mardi 19 mars, sur les activités de la société “Starlink” qui propose des services d’accès à Internet via le segment satellitaire dans le pays. L’Autorité a rappelé que toute entreprise souhaitant fournir des services d’accès à Internet doit détenir une licence individuelle de catégorie 1C ou 1A.

À ce jour, Starlink n’est pas titulaire de l’une de ces licences, ce qui rend son activité illégale aux yeux de la réglementation en vigueur. L’ARTCI met en garde contre toute utilisation de ses services, soulignant que cela peut entraîner des sanctions sévères.

Pour accéder légalement à Internet en Côte d’Ivoire, l’ARTCI encourage les individus et les entreprises à se tourner exclusivement vers les opérateurs autorisés, dont font partie MOOV AFRICA CÔTE D’IVOIRE, MTN CÔTE D’IVOIRE, ORANGE CÔTE D’IVOIRE, KONNECT AFRICA CÔTE D’IVOIRE, QUANTIS CÔTE D’IVOIRE, GROUPE VIVENDI AFRICA CÔTE D’IVOIRE, DATACONNECT, VIPNET, et CÔTE D’IVOIRE DATA.

Côte d'Ivoire : l'ARTCI met en garde contre les services illégaux d'accès à Internet de STARLINK

Starlink, le service de connectivité par satellite du milliardaire américain Elon Musk, fait déjà des vagues sur le continent africain. Avec une présence déjà établie dans six pays, dont le Mozambique et le Nigeria, la société avait prévu une expansion ambitieuse pour inclure 23 pays supplémentaires en 2023. Toutefois, Starlink se heurte à des problèmes concernant la réglementation dans certains pays africains.

Cette expansion stratégique, qui comprend des partenariats avec des entreprises locales comme Paratus et Jumia, promet pourtant de fournir une connexion haut débit fiable même dans les régions les plus isolées.

Lire aussi :

Technologie : Le projet Starlink d’Elon Musk confronté à des défis en Afrique australe

Votre Page

A voir également sur Kessiya

Quitter la version mobile