Dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, des agents de la Compagnie républicaine de sécurité numéro 8 (CRS8) basée à Kong font entendre leurs voix contre des pratiques abusives au sein de leur unité. Dans un message adressé aux autorités supérieures, ils décrivent des conditions de travail oppressantes et des comportements violents de la part de leur commandant, le Commissaire de 2ème classe Tohodia Koné.
Dans une vidéo transmise à kessiya.com, l’on peut voir un officier de la CRS frapper à la matraque sur les fesses et les paumes de certains policiers. Ces derniers étant allongés au sol.
Une source témoigne : « Nous sommes battus sans raison, sous prétexte d’ordres venant d’une hiérarchie puissante, nous sommes impuissants ». Les policiers dénoncent également des confiscations de biens personnels, des restrictions abusives sur leurs repos, et des rassemblements incessants qui les épuisent.
« Nous souffrons trop. Unjour, il (le commandant, ndlr) a poursuivi l’un de mes collègues en ville avec sa voiture. Ce dernier qui était sur une moto, pris de peur, à foncé droit dans un caniveau, et a perdu connaissance sur le coup parce qu’il ne portait de casque », explique la même source.
Ces révélations mettent en lumière un problème sérieux au sein de la CRS8 à Kong et soulignent l’importance d’une intervention de la part des autorités. En effet, il est urgent de mettre fin à ces abus et garantir des conditions de travail dignes pour ces agents dévoués à assurer la sécurité publique.
Ce commandant d’unité (le Caire TOHODIA Koné mérite une sanction disciplinaire. Nulle part dans les textes régissant la Police Nationale, ne figure qu’un supérieur hiérarchique doit exercer des actes de violence sur ses collaborateurs quelques soient les fautes commises. Le règlement intérieur de la Police prévoit à cet effet des sanctions disciplinaires en l’encontre d’un collègue qui aurait commis une faute dans l’exercice de ses fonctions. C’est une mauvaise manière de servir. Cela risque de jeter le discrédit sur l’état ivoirien dans la mesure où certaines personnes risquent de s’en servir pour accuser l’état ivoirien. Ces types de Commandants des unités doivent être radiés de l’effectif. Un sous-officier, quelque soit sa petitesse, est un monsieur d’où il devient un collaborateur comme son supérieur hiérarchique. C’est le sous-officier qui se tape tout le boulot du travail malheureusement, il demeure le moins considéré, le sans voix, le sous estimé. Cela doit prendre fin dans notre police. Ce Cdt, la plupart des Policiers qui ont fait la CRSI le connaissent parfaitement par son comportement arrogant. Il a ainsi laissé des mauvais souvenirs dans les pensées de certaines personnes. Et nous espérions quand même que le fait d’être un supérieur hiérarchique ( un CDT d’unité), il changerait….