Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a soulevé la question d’une base militaire américaine en Côte d’Ivoire pour contrer la menace djihadiste au Mali et au Burkina Faso. Toutefois, il a souligné que cette possibilité est encore à l’étude, mettant l’accent sur l’assistance concrète actuelle, notamment une aide financière et en équipements militaires.
Lors de sa visite de 48 heures à Abidjan, Antony Blinken a discuté avec le Président Alassane Ouattara des mesures contre la menace djihadiste. Il a mis en avant le soutien américain en termes d’équipements techniques, d’information et de formation, faisant partie d’un programme de 45 millions de dollars en cours d’exécution pour les pays côtiers, dont la Côte d’Ivoire.
Antony Blinken a insisté sur le fait que les États-Unis ne cherchent pas à se substituer aux pays africains, mais plutôt à les soutenir et à agir en collaboration. Il a souligné que le programme sécuritaire américain repose sur ce que font déjà les Ivoiriens.
La visite de travail en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre d’une mini-tournée africaine, visant à examiner les points clés de la coopération des États-Unis sur le continent, un an après le sommet Usa-Afrique. Antony Blinken a également exprimé le soutien des États-Unis au Niger, condamnant le putsch de juillet 2023 et appelant à la libération immédiate du Président élu Mohamed Bazoum.
En abordant les partenariats avec d’autres grandes puissances comme la Chine ou la Russie en Afrique, Antony Blinken a souligné la volonté des États-Unis d’offrir un choix attrayant sans forcer les pays à choisir, reflétant ainsi la tradition diplomatique de la Côte d’Ivoire.