Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé ce dimanche 21 janvier, une augmentation des salaires minimum interprofessionnels garantis (SMIG) des travailleurs du pays. Selon le décret gouvernemental, le salaire horaire minimum pour les travailleurs non-agricoles a été fixé à 259,62 FCFA, soit une augmentation de près de 47% par rapport à l’ancien taux de 176,83 FCFA. Cette augmentation est une étape importante dans l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
Le décret précise également que le salaire mensuel minimum pour ces travailleurs est désormais de 45 000 FCFA (environ 75 dollars). Pour les travailleurs du secteur agricole, le salaire horaire minimum a été fixé à 239,69 FCFA et le taux journalier pour huit heures de travail est de 1917,52 FCFA (environ 3,2 dollars). Cette décision est le résultat d’un effort concerté pour améliorer les conditions de travail et garantir un salaire décent à tous les travailleurs.
Il convient de noter que cette augmentation ne s’applique pas aux personnes liées par un contrat d’apprentissage. De plus, le décret abroge toutes les dispositions contraires précédentes, notamment le décret n°2006-066/PRES/PM/MTSS/MFB du 29 décembre 2006.
Cette augmentation des salaires au Burkina Faso pourrait avoir un impact significatif sur l’économie, la sécurité et la situation humanitaire du pays. D’un côté, elle pourrait stimuler la consommation et la croissance économique, contribuer à la stabilité sociale et améliorer le pouvoir d’achat des populations. De l’autre côté, elle pourrait entraîner une inflation, augmenter les dépenses publiques et elle ne résoudra pas directement les problèmes de sécurité et les problèmes humanitaires.
Cependant, il est important de noter que l’initiative doit être accompagnée d’autres mesures pour résoudre les défis auxquels le Burkina Faso est confronté. Alors que le pays continue de naviguer dans une période d’instabilité, la décision du gouvernement d’augmenter les salaires minima interprofessionnels garantis est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup à faire pour assurer un avenir prospère et stable pour tous les Burkinabè.