Décidément la grogne contre le président de la Fédération espagnole de Football, Luis Rubiales ne faiblit pas, en dépit de la ferveur suscitée par la victoire à la Coupe du monde de football féminine en Australie et Nouvelle Zélande, dimanche dernier.
Des excuses jugées insuffisantes
Si celui-ci avait présenté des excuses nationales après avoir donné un baiser à l’attaquante de la Roja, Jenni Hermoso, dans la joie, lors de la remise des médailles, sur le podium de l’ANZ Stadium de Sydney, le tollé autour de ce geste semble encore palpable. Ce mardi, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez est revenu sur cette affaire.
« La Fédération n’appartient pas au gouvernement espagnol et est élue et révoquée par ses membres, mais ces excuses sont insuffisantes et elle doit prendre davantage de mesures pour clarifier un comportement inacceptable qui n’est pas en phase avec ce que pense la majorité des Espagnols. Ses excuses sont insuffisantes, il doit être plus clair. », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse dans la foulée de la réception des championnes du monde et la délégation espagnole.
Par ailleurs, pour Jenni Hermoso ce fut « un geste mutuel totalement spontané en raison de l’immense joie que procure la victoire d’une Coupe du monde’’, ajoutant que ‘’Le président et elle ont une excellente relation’’.