Le ralentissement économique chinois pourrait avoir des répercussions importantes sur l’Afrique subsaharienne, prévient le FMI dans un rapport publié en début du mois. Les prêts chinois, en augmentation rapide depuis les années 2000, représentent désormais 17% de la dette publique extérieure totale de la région, faisant de la Chine le plus grand prêteur bilatéral.
L’institution monétaire révèle toutefois que malgré cette influence croissante, la dette envers la Chine reste relativement faible, concentrée principalement dans cinq pays : l’Angola, le Cameroun, le Kenya, le Nigeria et la Zambie. Face à ce ralentissement économique que subit l’Empire du Milieu depuis la fin de la Covid-19, les pays de la région doivent s’adapter pour atténuer les risques potentiels.
L’institution internationale recommande aux nations africaines à renforcer leur résilience en favorisant un commerce interafricain plus dynamique. Pour contrer le déclin des engagements économiques chinois, des réformes fiscales et des améliorations administratives sont également nécessaires pour restaurer des marges de manœuvre, estime le FMI.
L’organisation insiste sur la nécessité de diversifier les économies africaines pour soutenir une croissance future. La demande croissante de minéraux, essentiels au développement des énergies renouvelables, pourrait les y aider en créant des opportunités de nouvelles relations commerciales et de développement local.
En somme, même si le ralentissement économique présente des défis, le FMI souligne également qu’il ouvre la porte à des opportunités. Les pays africains peuvent améliorer leur compétitivité en créant un environnement commercial favorable, en investissant dans les infrastructures et en approfondissant les marchés financiers nationaux.