Dans le cadre de l’affaire opposant Cheick Tidjane Thiam à la Côte d’Ivoire, le 29 juillet 2025 les Nations Unies ont récemment fixé un délai à l’État ivoirien pour qu’il fournisse ses observations. Cette démarche s’inscrit dans le processus d’examen des allégations de violations des droits de l’homme dont Cheick Tidjane Thiam aurait été victime.
Cheick Tidjane Thiam, figure politique importante, a été au cœur d’une controverse suite à des poursuites judiciaires engagées contre lui en Côte d’Ivoire. Les détails précis de ces poursuites et leur contexte restent sujets à des interprétations divergentes, mais les organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé des préoccupations quant à la régularité de la procédure et à d’éventuelles violations des droits fondamentaux.
C’est dans ce contexte que le Groupe de travail sur la détention arbitraire, un organe relevant du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été saisi de l’affaire. Ce groupe examine les cas de personnes détenues de manière arbitraire, c’est-à-dire en dehors de toute base légale ou sans respecter les garanties procédurales essentielles. L’ONU, par le biais de ce groupe de travail, cherche à obtenir des informations complètes de la part des autorités ivoiriennes afin de pouvoir se forger une opinion éclairée sur la situation de Cheick Tidjane Thiam.
Le délai fixé par l’ONU vise à garantir que la Côte d’Ivoire fournisse les éléments nécessaires dans un temps raisonnable, permettant ainsi au Groupe de travail de mener à bien son enquête. Les observations attendues de la part du gouvernement ivoirien devraient porter sur les motifs de la détention, les procédures judiciaires engagées, ainsi que sur le respect des droits de la défense et des garanties d’un procès équitable.