Ce concept est à l’initiative de Monsieur GUSTAVE AGBOKE ASSEKE, connu sous le pseudo de « ABOKE GUYZO », fils de la région, précisément du village de Grand-Akoudzin et né à Andé. Il est Journaliste à Go Magazine, Gbich et Allo Police, Membre de l’Union des Journalistes Culturel de Côte d’Ivoire (UJOCCI) aussi bien de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), également Président du Réseau International des Journalistes People et Showbiz (RIJPS) et Président de l’ « ONG FAMILY FOREVER ». Le journaliste, homme de culture également le Commissaire Général du Festival International de la Culture et des Arts Akyé-Kê d’Agou (FIC3A) fait le point sur la 3è Edition qui s’est tenue du 17 au 19 août dernier à Agou.
Quelles sont les nouvelles de la 3è Edition du FIC3A 2023, tenue du 17 au 19 août dernier à Agou ?
Merci, mais avant, nous tenons à présenter nos excuses, car initialement prévue du 10 au 13 août, elle a été décalée d’une semaine dû au deuil national décrété par la Président de la République, SEM Alassane Ouattara, eu égard au décès du feu Président Henri Konan Bédié. Pour revenir à l’édition 3, je dirais bonnes nouvelles, en ce sens que tout s’est bien passé comme les éditions passées. En tout cas, nos attentes ont été atteintes et c’est l’essentiel !
Certes, mais il y a dû avoir aussi des difficultés par endroit, n’est-ce pas ?
Difficultés, il y en aura toujours, parce que nous étions en ce moment là dans une période de pré-campagnes municipales. Les populations, certes conscientes de leur festival, mais en même temps, mitigées, mais aussi préoccupée par la campagne de leurs différents candidats. Deuxième difficulté naturelle, fut la pluie qui a « boycotté » l’ouverture à proprement dite de cette 3è Edition, car il a pluie toute la journée du jeudi 17 août, ce jusque dans la nuit. Du coup, nous n’avons pu démarrer que le jour suivant. Comme quoi, c’est Dieu qui permet tout !
Déjà, en trois années de présence sur le terrain, qu’est-ce que Agou a gagné en thème de développement à travers le FIC3A ?
Nous dirons plutôt, quelle contribution le festival a apporté en thème de développement à la commune d’Agou ? Ceci dit, le fait déjà de réaliser un événement culturel de cette taille à Agou est, dans un premier temps, lui donner de la visibilité. Car, contrairement a ce qui croit une frange de la population africaine et ivoirienne en général, mais celles de nos villes et communes en particulier, il n’y a pas que la politique qui puisse faire avancer ou développer ces cités là. Certes, par endroits, mais il va falloir compter, mais surtout miser aussi sur la culture. Parce qu’elle (la culture) est une porte d’entrée sans frein de développement, de cohésion, d’épanouissement et même d’ouverture d’esprit pour les peuples. Pour ceux qui ne le savent pas, la 1ère Edition, grâce à notre partenaire a fait installer une micro-finance dénommée « HES-Finances » à Adzopé, la capitale de La Mé. Juste vous dire combien de fois nos ambitions vont même au-delà d’Agou. Pareil pour la seconde Edition, ou nous avons réalisé un reboisement qui s’est tenu sur quelques hectares à Agou même. Pour cette 3è Edition vue l’atmosphère électorale, nous nous sommes abstenus sur beaucoup de choses. Car pour nous, le but premier était de faire ce festival contre vents et marrées afin de maintenir la flamme festivalière. Mais l’année prochaine, c’est-à-dire, à la 4è Edition, nous allons mettre la barre très haute pour le bonheur de la population de la région du « Tchoyasso » dont Agou en particulier, mais celle de La Mé (Adzopé) en général. Parce que lorsque nous disons Akyé-Kê que ça soit les Akyé qui en bénéficient d’abord !
Justement quelles sont vos motivations réelles pour la commune d’Agou ?
Au risque de me répéter, certes Agou, mais ce n’est pas seulement Agou qui gagne, mais plutôt tous les villages, villes, hameaux et campements Akyé qui gagnent ? Mais nous mettons Agou en priorité, car nous voulons faire d’Agou l’épicentre, la capitale et la plaque tournante des choses culturelles des Akyé de Côte d’Ivoire, de la diaspora voire du monde entier. En d’autres termes, nous voulons « vendre » Agou au-delà de nos frontières, le vendre même à l’international ! Primo, il n’est qu’à 65 km d’Abidjan, situé en bordure de route, secundo, Agou regorge plusieurs opportunités tant touristiques, agricoles, élevages de tout genre, en terme d’affaires avec sa forêt encore vierge, ses baffons et j’en passe. Agou, pour nous est le futur eldorado touristique et d’investissements.
Quel bilan vous déjà à mi-parcours ?
Un bilan plus que positif est positif en ce sens que le tout Agou dont la région du « Tchayasso » et même la région de La Mé adhèrent au FIC3A. Car, si pour une 3è Edition, nous avons eu pour parrain l’Honorable Abel Botchi, Député d’Adzopé S/P, assistée de l’ex-Maire Agnès Monnet, mais aussi la bénédiction de l’honorable Aké Germais, Député d’Agou, Bécédi Brignan et de Yakassé-Mé, allez-y comprendre combien de fois ce bilan à mi-parcours est encourageant !
Justement quel a été l’approche concernant l’Honorable Abel Botchi, Député d’Adzopé ?
Nous tenons déjà à lui être reconnaissant pour sa simplicité, son sens de l’humilité, sa grande d’ouverture culturelle, mais surtout son sens d’écoute vis-à-vis de prochain. Car, voici quelqu’un qui a tout de suite compris l’intérêt de joindre son image à cette activité. Et nous, ce sont ces genres de personnes avec lesquelles nous voulons désormais composer. Oui, nous avons besoins de futuristes, des gens comme l’Honorable Abel Botchi, qui donnent des résultats sans même qu’on ne leurs posent le calcul. Oui et c’est ce dont nous voulons pour la région de La Mé en général, mais pour Agou en particulier. Des gens qui font courir les idées de la jeunesse afin de faire valoir culturellement les intérêts de leurs localités. Merci encore et nous te serons toujours reconnaissant pour ton apport, mais surtout d’avoir accepté d’apposer ton illustre image au FIC3A 2023. Pour notre part, ce geste a plus que rendu crédible mais en plus, il a donné du cachet à cette 3éme Edition.
En outre l’invité d’honneur l’Honorable Ake Germain, et des invités spéciaux tels que Général Kolber de « Asha Festival » et de la « Fondation Asha » et bien d’autres ont répondu à l’appel…
Honneur aussi à l’Honorable Aké Germain cité un peu plus haut. Celui-là même qui ne s’est pas fait prier à nous recevoir dans sa résidence de la Riviéra 2 avec une oreille attentive et qui lui aussi a voulu que nous utilisons son image pour l’événement. D’ailleurs, il nous a fait la promesse de mieux nous accompagner à la 4è Edition prévue pour 2024. A Clovis Amaman, plus connu sous e nom de Général Kolber, nous ne pouvons que lui réitérer nos remerciements pour ses actions qu’il apporte au FIC3A. Ce, depuis la 1ère Edition qu’il ne cesse de nous assister à distance. Mon Général, du fond du cœur, infiniment merci !!!
Toussaint Konan avec SERCOM