Le Front commun formé par le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) a publié, dimanche 26 octobre 2025, une déclaration conjointe dans laquelle il exprime son indignation face au déroulement du scrutin présidentiel du 25 octobre.
Selon le document, le Front commun estime que le processus électoral n’a pas répondu aux standards démocratiques, évoquant des actes qu’il qualifie de « graves atteintes à la loi et à la volonté du peuple ». Le groupement politique dénonce également des violences survenues dans certaines localités, notamment à Gagnoa et Tiébissou, où il fait état de pertes en vies humaines et de blessés.
Le Front commun présente ses condoléances aux familles endeuillées et exprime sa compassion aux blessés. Il appelle les autorités compétentes à faire la lumière sur les incidents rapportés et à situer les responsabilités.
Par ailleurs, le communiqué dénonce les propos tenus, selon lui, par le chef de l’État lors d’un meeting de clôture, estimant qu’ils auraient contribué à accentuer les tensions politiques.
Le Front commun invite la communauté internationale à accorder une attention particulière à la situation politique en Côte d’Ivoire et à œuvrer pour le respect des droits humains et des principes démocratiques. Il réaffirme son attachement à l’alternance démocratique et demande l’organisation d’un nouveau scrutin qu’il souhaite « crédible, transparent et conforme à la Constitution ».
Cinq candidats total étaient en lice pour ce scrutin. Il s’agit du président sortant, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), de Jean-Louis Billon du Congrès démocratique (CODE), de l’indépendant, Ahoua Don Mello, de la candidate du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Gbagbo et de la candidate du Groupement des partenaires pour la paix (GP-PAIX), Henriette Lagou.


