Le gouvernement ivoirien, par la voix du vice-président de la République Tiémoko Meyliet Koné, a réaffirmé son engagement en faveur  de l’inclusion sociale des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en confirmant leur intégration dans le dispositif de Couverture maladie universelle (CMU), afin de faciliter leur accès aux soins.

Lors de la 10e session du Conseil national de lutte contre le Sida au palais présidentiel, Tiémoko Meyliet Koné a appelé à la mobilisation collective et plus particulièrement les jeunes à promouvoir des comportements responsables pour éviter la maladie.

Cette rencontre a permis de faire le point sur les avancées et les défis de la lutte contre cette maladie en Côte d’Ivoire. Les chiffres présentés montrent des progrès encourageants.

Le pays a enregistré 8 209 nouvelles infections en 2024 contre 8 978 en 2022, soit une baisse de 10%. Les décès liés au sida ont quant à eux diminué de 16%, passant de 9 952 en 2022 à 8 366 en 2024. Ces résultats sont le fruit d’une collaboration efficace entre les ministères concernés, les organisations et les communautés.

Face au retrait progressif de certains partenaires financiers, le vice-président Koné a annoncé que l’État prendrait le relais. Le Fonds national de lutte contre le Sida sera restructuré pour renforcer son action.

Le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a détaillé les axes stratégiques du gouvernement pour les prochaines années. Parmi les priorités figurent le renforcement des campagnes de sensibilisation, l’intégration du VIH dans les services de soins courants, et l’intensification du dépistage ciblé, notamment auprès des populations masculines.

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