La Côte d’Ivoire et la Banque mondiale œuvrent davantage à renforcer leur partenariat en ce qui concerne la protection de l’environnement et la promotion d’un développement durable.
A l’occasion de la COP 16 sur la biodiversité qui se tient jusqu’au 1er novembre 2024 à Cali en Colombie, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a échangé en marge de l’événement, avec la directrice de l’Environnement à la Banque Mondiale, Valérie Hickey.
Les deux personnalités ont discuté des initiatives climatiques ivoiriennes et des besoins en financement, rapporte une note transmise jeudi 31 octobre à l’AIP.
Les échanges ont principalement porté sur la finalisation du projet pilote de vente de crédits carbone lié à la forêt de Taï, notamment les options pour la commercialisation des crédits excédentaires générés par ce projet.
Mme Hickey a salué le leadership de la Côte d’Ivoire sur le marché régional du carbone et a exprimé le souhait de voir les problèmes en suspens rapidement résolus.
« Cela permettrait à la Banque mondiale de mettre en avant l’exemple ivoirien lors de la prochaine COP sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan », a-t-elle indiqué.
Elle a assuré que la Banque mondiale fournirait à la Côte d’Ivoire une liste de guichets de financement disponibles, afin que le pays puisse en tirer pleinement parti.
Le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a rappelé que cette collaboration entre la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale renforce les efforts du pays pour atteindre ses objectifs climatiques et environnementaux.
La mobilisation des financements fait partie des sujets importants qui sont en discussion à la COP 16, note-t-on.
En 2023, le lancement du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité par le Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds pour la biodiversité de Kunming par la Chine représente une avancée significative.
Ces initiatives montrent un engagement croissant et une volonté collective de protéger les écosystèmes de la planète. Cependant, pour atteindre l’objectif ambitieux de mobiliser 200 milliards de dollars par an de toutes sources d’ici 2030, il est urgent que davantage de pays, ainsi que le secteur privé et les organisations philanthropiques, s’engagent financièrement, relève-t-on.
Les négociateurs se penchent actuellement sur la nécessité de créer un nouveau mécanisme de financement mondial pour compléter les dispositifs existants, conclut le document.
Via AIP