Des hommes armés ont attaqué une école dans le nord-ouest du Nigeria jeudi 7 mars, enlevant au moins 287 élèves, selon le directeur de l’école. C’est le deuxième enlèvement massif en moins d’une semaine dans le pays.
Les enlèvements d’élèves au Nigeria sont un problème récurrent et grave dans le pays. Ils sont souvent perpétrés par des groupes criminels ou terroristes, tels que Boko Haram ou les bandits armés, dans le but de demander des rançons ou de promouvoir leurs idéologies extrémistes.
Ces incidents ont provoqué des traumatismes et des perturbations majeurs dans les communautés touchées. Ils sont également facteurs de conséquences néfastes sur l’éducation et la sécurité des enfants au Nigeria.
En avril 2014, Boko Haram a enlevé plus de 200 lycéennes à Chibok, dans l’État de Borno, déclenchant une campagne internationale #BringBackOurGirls. En février 2018, plus de 100 filles ont été enlevées à Dapchi, dans l’État de Yobe. En décembre 2020, plus de 300 élèves ont été enlevés à Kankara, dans l’État de Katsina, tandis qu’en février 2021, plus de 270 filles ont été enlevées à Jangebe, dans l’État de Zamfara. Ces incidents ne sont que quelques exemples parmi de nombreux autres enlèvements d’élèves qui ont eu lieu au Nigeria ces dernières années.
Ces attaques récentes soulignent, une nouvelle fois, l’urgence de protéger les écoles et les élèves au Nigeria. Les autorités doivent agir rapidement pour localiser et libérer les élèves enlevés, tandis que la communauté internationale appelle à des mesures plus fermes pour mettre fin à ces atrocités.