Une vague de fermetures d’écoles a frappé le pays le 27 février 2024, à la suite de la décision radicale de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Cette action de protestation de 48 heures survient après la démolition de l’école Cha Hélène à Yopougon Gesco, déclenchant une indignation généralisée parmi les élèves et étudiants.
La FESCI, principal syndicat étudiant, a organisé des manifestations et sit-ins devant la mairie de Yopougon et au district autonome d’Abidjan pour exprimer son opposition à la destruction de l’école symbolique. Malgré une rencontre avec le ministre gouverneur d’Abidjan, Cissé Bacongo, aucune solution concrète n’a émergé de la discussion, conduisant à la fermeture temporaire des écoles.
La FESCI, en solidarité avec les élèves de l’école Cha Hélène, propose des solutions pour atténuer l’impact de la fermeture, notamment la construction de bâtiments préfabriqués à proximité pour maintenir les cours. Bien que le ministre gouverneur trouve ces propositions intéressantes, il souhaite impliquer la Ministre de l’Éducation Nationale, Mariatou Koné, dans la mise en œuvre des solutions.
Cependant, la Ministre de l’Éducation Nationale a déjà pris des mesures pour résoudre la crise et estime qu’il n’est plus nécessaire de discuter du problème. Cette impasse souligne les tensions persistantes dans le système éducatif ivoirien et soulève des questions sur les prochaines étapes de cette crise éducative. La fermeture des écoles se poursuit, laissant planer l’incertitude sur la résolution de cette situation.