La Grande Bretagne annoncé, le jeudi 25 janvier 2024, des mesures de sanctions conjointes avec les États-Unis contre les Houthis, visant à protéger la sécurité maritime dans la région de la mer Rouge. Selon le communiqué du gouvernement britannique, ces sanctions ont pour objectif de perturber les activités des Houthis et de promouvoir la paix et la sécurité au Yémen.
Les sanctions ciblent quatre figures clés du régime houthi, notamment le commandant des forces navales houthis et le ministre de la Défense houthi, impliqués dans les récentes attaques contre la navigation internationale en mer Rouge. Ces actions ont entraîné des risques pour les marins et ont perturbé les livraisons d’aide au Yémen.
Conformément à la note d’information officielle, ces sanctions consistent en des gels d’actifs au Royaume-Uni, des embargos sur les armes et des interdictions de voyage à l’encontre de ces individus. Elles visent à priver les Houthis des ressources nécessaires pour perpétuer leurs activités néfastes et à les tenir responsables de leurs actions.
Le Secrétaire aux Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Cameron, a souligné l’importance de ces mesures pour faire face aux activités illégales et inacceptables des Houthis. Il a réaffirmé l’engagement du Royaume-Uni et des États-Unis à protéger la liberté de navigation et à tenir les responsables pour leurs actions.
Depuis leur prise de pouvoir en 2014, les Houthis ont mené une guerre économique contre le peuple yéménite et ont commis de nombreuses violations des droits de l’homme. Selon la note d’information, le comportement des Houthis a mis en péril la vie de nombreux civils et a entravé les efforts humanitaires au Yémen.
À travers cette action conjointe, le Royaume-Uni et les États-Unis veulent montrer leur engagement commun à promouvoir la sécurité dans des zones cruciales telles que la mer Rouge. Elle intervient après des frappes contre les Houthis, menées par les États-Unis et le Royaume-Uni, avec le soutien d’autres nations alliées.