Vendredi soir dernier, une attaque dévastatrice menée par l’organisation RED-Tabara a coûté la vie à 20 civils dans la localité de Vugizo, près de la frontière avec la RDC, à seulement 20 kilomètres de la capitale économique Bujumbura.

L’attaque a été revendiquée par le RED-Tabara, un groupe armé affirmant lutter « pour un État de droit ». Dans leur déclaration, ils prétendent avoir tué 9 militaires et un policier. Les autorités burundaises ont réagi en condamnant cet « acte ignoble et barbare contre des populations civiles » et ont annoncé des enquêtes pour traduire les terroristes en justice.

Le gouvernement précise que les combattants du RED-Tabara ont ciblé « 9 ménages », causant la mort de « 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes, dont un policier ». Cette attaque marque la deuxième en deux semaines de la part du groupe, qui compte entre 500 et 800 combattants et était inactif depuis septembre 2021.

Malgré les offres de dialogue du président Évariste Ndayishimiye, le RED-Tabara reste inflexible, exigeant la « négociation des conditions d’organisation d’élections démocratiques » comme préalable à toute discussion.

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