Le Jeffrey Dahmer de Korhogo dirait-on après l’exposition de ce drame qui a scandalisé la ville de Korhogo.
Un étudiant de 35 ans en deuxième année de bâtiment à Korhogo, en Côte d’Ivoire, a été arrêté pour le meurtre de son frère cadet de 28 ans.
Son frère identifié sous les initiales de K.K.E., a ensuite été découpé en deux parties.
L’alerte a été donnée par Kouassi Séverin Kouakou, un enseignant-chercheur de 46 ans de l’Université de Korhogo, après avoir découvert le corps du défunt dans un ravin près d’une carrière.
La scène macabre a attiré les autorités locales.
Il y avait également un médecin légiste, des enquêteurs de la police scientifique, des sapeurs-pompiers, et d’autres responsables.
Les sapeurs-pompiers ont trouvé deux gros paquets contenant les parties du corps de la victime.
Il s’agit des membres inférieurs et de la tête mis dans un sachet noir et les membres supérieurs ainsi que le tronc dans un sac.
La raison du meurtre
Le présumé meurtrier, K.A.E., a expliqué que la cohabitation avec son frère cadet était devenue insupportable.
Cela s’explique par des désaccords récurrents concernant le respect des droits d’aînesse et des tâches ménagères.
Après une dispute violente entre les deux frères à 2 heures du matin, l’étudiant a reçu un coup de poing au visage de son cadet.
Cet affront l’a poussé à riposter en utilisant un pilon pour assommer son frère.
Ensuite, il a pris une machette pour découper le corps de la victime en deux parties.
Au matin, l’étudiant meurtrier a fait appel à un conducteur de tricycle, un jeune Malien de 18 ans nommé D.H.
Il lui a servi l’excuse selon laquelle il voulait se débarrasser d’ »objets encombrants ».
Sans connaître le contenu des paquets, le conducteur de tricycle a accepté la mission.
Lors du déchargement, il a découvert qu’il s’agissait de chair humaine, ce qui l’a amené à alerter les voisins.
Des dispositions prises dans l’immédiat
Ces derniers ont immobilisé l’étudiant avant de contacter les autorités.
Sur ordre du Procureur de la République, K.A.E. a été placé en garde à vue au commissariat de police de Korhogo, accusé de meurtre et de recel de cadavre.
Une perquisition à son domicile a permis de trouver le pilon et la machette utilisés pour commettre le crime.
La population de Korhogo demeure en effroi face à ces atrocités et appréhende la suite de l’affaire.