Depuis le 7 octobre, le conflit entre Israël et Palestine a pris une dimension numérique, avec des groupes de hackers lançant des attaques de chaque côté. Moins d’une heure après les premiers tirs de roquette du Hamas, Israël a été frappé par une série de cyberattaques. Les groupes de hackers impliqués se multiplient, le Hamas ralliant le plus de soutiens, notamment Ghosts of Palestine, Anonymous Sudan et Anon Ghosts. Du côté israélien, les attaques restent plus discrètes, menées notamment par ThreatSec et l’Indian Cyber Force.
L’origine internationale de ces groupes révèle les divers soutiens des deux parties. Les hackers palestiniens sont associés à des groupes russes comme KillNet et des entités iraniennes telles que les Cyber Av3ngers. Côté israélien, des groupes comme ThreatSec opèrent, tandis que Garuna Ops, Silen One et Team HDP pro-israéliens demeurent largement anonymes.
Un rapport de Microsoft a également révélé que le groupe Storm-1133, basé à Gaza, avait préparé des attaques depuis plusieurs mois, ciblant des organisations israéliennes dans les domaines de la défense, de l’énergie et des télécommunications. Le conflit s’étend ainsi au monde numérique, illustrant la complexité croissante des confrontations modernes.