Un mandat d’arrêt international est lancé contre Mohammed Hassan Cheikh Mohamud, fils du président somalien, impliqué dans un accident de la route fatal à Istanbul. Le coursier, Yunus Emre Göçer, a succombé à ses blessures six jours après la collision, conduisant à des questions sur la responsabilité.

Les autorités turques ont imposé une interdiction de voyager à Mohamud, mais des craintes subsistent quant à sa fuite du pays. Le maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, a partagé des images de vidéosurveillance montrant l’incident survenu le 30 novembre, soulignant la collision entre la voiture appartenant au consulat somalien et la moto de Göçer sur une route fréquentée.
Initialement, la police avait conclu que le coursier était en faute, libérant Mohamud. Cependant, un nouvel examen des images suggère une possible autre explication, conduisant à l’émission du mandat d’arrêt international par le procureur turc après que Mohamud ait été introuvable depuis une semaine à son domicile. L’affaire soulève des questions sur la justice, la responsabilité et la transparence dans cette tragédie routière impliquant le fils d’une personnalité politique de premier plan.