L’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, connu pour ses critiques acerbes envers le président actuel Kais Saied, a été condamné par contumace à huit ans de prison ferme.
Cette peine s’ajoute à une précédente condamnation de quatre ans prononcée en 2021.
Les accusations portées contre Marzouki incluent la tentative de provoquer le désordre dans le pays à travers des déclarations sur les réseaux sociaux, selon les médias locaux.
Vivant en France, Marzouki, premier président élu démocratiquement après la Révolution de 2011, est poursuivi pour avoir tenté de changer la forme du gouvernement, incité à la violence entre citoyens.
On lui reproche également d’avoir provoqué le désordre et le pillage.
Ces verdicts interviennent dans un contexte tendu où Marzouki avait déjà été condamné à quatre ans de prison pour des déclarations qualifiées d’atteinte à la sûreté de l’État à l’étranger.
Ses appels à la destitution de Saied et ses accusations de complot contre la Révolution ont suscité des tensions supplémentaires.