Les ministres africains des TIC et des communications ont adopté une stratégie continentale sur l’intelligence artificielle (IA) lors de la récente session extraordinaire du Comité technique spécialisé sur la communication et les TIC. Réunissant plus de 130 ministres et experts africains, cet événement virtuel a jeté les bases d’une transformation numérique à grande échelle sur le continent, s’appuyant sur les progrès rapides de la technologie et des applications de l’IA.

La stratégie continentale en matière d’IA trace une feuille de route ambitieuse pour exploiter le potentiel de l’IA tout en garantissant une utilisation éthique et en minimisant les risques. Son adoption unanime reflète l’engagement collectif de l’Afrique à se positionner comme un acteur majeur dans l’économie numérique mondiale.

Selon le Dr Amani Abou-Zeid, commissaire de l’Union africaine chargé des infrastructures et de l’énergie, l’IA représente un catalyseur de changement positif et de croissance économique pour l’Afrique. Cette stratégie, conçue pour refléter les réalités africaines, vise à accélérer les capacités d’IA des pays africains dans divers domaines tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et la gouvernance.

Parallèlement, le Pacte numérique africain, également approuvé lors de cette réunion, établit une vision commune pour l’avenir numérique de l’Afrique. Il s’agit d’une initiative stratégique visant à exploiter pleinement le potentiel des technologies numériques pour favoriser le développement durable et la croissance économique à travers le continent.

La ministre du Lesotho, Nthati Moorsi, a souligné l’importance de ces initiatives pour stimuler la croissance économique locale et promouvoir des solutions innovantes adaptées à l’Afrique. Elle a également mis en avant le sommet continental africain sur l’IA, qui permettra la collaboration et le partage de connaissances cruciales dans ce domaine.

Ces développements s’inscrivent dans le cadre plus large de la Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine (2020-2030) et de l’Agenda 2063. Ils reflètent la détermination de l’Afrique à jouer un rôle majeur dans l’économie numérique mondiale, tout en prenant en compte les défis et les contextes spécifiques à l’Afrique.

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