La Coordination des associations de presse (CAP) du Sénégal a exprimé son inquiétude face à la coupure du signal de Walfadjri, un groupe de médias sénégalais comprenant une chaîne de télévision, une radio et un site web d’information, qualifiant cette mesure d’excessive et inadmissible dans un pays démocratique comme le Sénégal.
La CAP, qui apporte un soutien sans réserve au groupe Walfadjri, a également condamné l’immixtion du ministre en charge de la Communication dans les programmes de la télévision Walfadjri, la qualifiant de dangereuse et liberticide. « Un ministre de tutelle de surcroît un avocat, qui ne respecte pas les voies légales pour couper un signal », a-t-elle ajouté.

De plus, la Coordination des associations de presse a dénoncé l’interpellation des professionnels des médias qui couvraient une activité politique, déplorant les brutalités, arrestations et humiliations subies par des journalistes de la part des éléments de la gendarmerie nationale.
« Nous dénonçons ces actes inacceptables et appelons les forces de défense et sécurité à plus de retenue », a insisté la CAP.
Rappelant que la mission d’informer juste et vraie est garantie par la constitution de la République du Sénégal, la CAP a souligné que les journalistes ont le droit d’exercer leur métier quelles que soient les circonstances. Elle s’est engagée à lutter contre tout abus envers les professionnels des médias.
En conclusion, la CAP a appelé les reporters sur le terrain à faire preuve de prudence durant cette période relativement complexe.