Suite aux annonces de retrait de trois membres, la CEDEAO calme le jeu et appelle à une solution négociée

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) traverse une période d’incertitude après les annonces de retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Malgré l’absence de notifications formelles directes à ce sujet, la Commission de la CEDEAO a réagi en soulignant son engagement à travailler avec ces pays pour restaurer l’ordre constitutionnel et trouver une solution négociée à l’impasse politique émergente.

Les déclarations des télévisions nationales du Mali et du Niger ont pris l’organisation régionale au dépourvu, mettant en lumière les tensions croissantes au sein de l’organisation régionale. Néanmoins, la Commission demeure déterminée à maintenir le dialogue et à résoudre les différends de manière pacifique.

Dans le contexte de cette crise, l’Article 91 du Traité de la CEDEAO stipule les procédures de retrait d’un État membre de la Communauté. Tout État Membre désireux de se retirer doit notifier par écrit sa décision au Secrétaire Exécutif, qui en informera les autres États Membres. Cette notification doit être effectuée un an avant le retrait effectif de l’État concerné. Pendant cette période d’un an, l’État membre reste tenu de se conformer aux dispositions du Traité et de s’acquitter de ses obligations envers la Communauté.

La Communauté reconnaît l’importance du Burkina Faso, du Niger et du Mali en tant que membres clés de la Communauté et entend poursuivre sa coopération étroite avec eux pour surmonter les défis actuels. Les actions futures de ces États membres au sein de la Communauté et les mesures prises par l’Organisation pour apaiser cette crise politique naissante seront nécessaires pour sortir de cette impasse.

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