Les commissions techniques du dialogue national au Sénégal, initié par le président Macky Sall, concluent avec des recommandations importantes. Après plus de six heures de discussions, la principale proposition est de fixer le premier tour de l’élection présidentielle au 2 juin.

Cette date stratégique, selon les participants, permettrait de tenir le scrutin avant l’hivernage et de respecter les périodes religieuses, dont le ramadan. La proposition, destinée au président Macky Sall, attend maintenant sa validation par décret présidentiel.

Une autre recommandation sensible concerne la liste des candidats. La commission propose de maintenir les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel tout en examinant à nouveau les dossiers des candidats recalés, ou dits spoliés, offrant ainsi une chance à des candidats tels que Karim Wade.

Cependant, la question de la validité de cette mesure subsiste, notamment en ce qui concerne l’opposant Ousmane Sonko, sujet à libération par un projet de loi d’amnistie. Les décisions du Conseil constitutionnel, réputées définitives, restent un facteur déterminant.

En outre, le dialogue suggère que Macky Sall assure la transition à la tête de l’État après la fin de son mandat le 2 avril jusqu’à l’élection de son successeur. Cette proposition soulève des interrogations quant à son acceptation, en particulier en relation avec l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, et elle sera soumise au Conseil constitutionnel.

Macky Sall a promis de soumettre ces propositions au Conseil constitutionnel, englobant la nouvelle date du scrutin, l’ouverture à de nouvelles candidatures et la prolongation de son mandat jusqu’à l’élection de son successeur.

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