Les 20 et 21 décembre 2024, la place publique de Lobia, à Daloa, a vibré au rythme de la première édition du SAMA Festival, un événement culturel d’envergure, conçu pour célébrer et mettre en lumière la richesse du patrimoine culturel, artistique et gastronomique des régions du Haut-Sassandra et de la Marahoué. Ce festival est né d’une volonté forte de revitaliser les traditions locales tout en stimulant l’économie régionale.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Dagbo Nagnon Georges, directeur de cabinet du ministre-gouverneur Mathieu Babaud Darret, a exprimé l’importance de cet événement pour le développement du district autonome du Sassandra-Marahoué. Il a souligné que le SAMA Festival vise à renforcer l’économie locale en offrant une plateforme aux producteurs, artisans et artistes de la région pour exposer leurs talents et savoir-faire. « Le SAMA Festival est bien plus qu’une simple célébration culturelle. Il s’agit d’une opportunité unique pour nos producteurs et artisans locaux de promouvoir leurs produits et compétences. À travers ce festival, nous posons les bases d’une économie créative et inclusive, capable de générer des emplois et de transformer notre région en un pôle agro-industriel, minier, culturel et touristique », a-t-il déclaré.
Un festival pour préserver et transmettre le patrimoine culturel
Au-delà de son impact économique, le SAMA Festival porte également un message fort de préservation et de transmission du patrimoine culturel. Dagbo Nagnon Georges a rappelé la nécessité de maintenir vivantes les traditions locales face aux enjeux de la mondialisation et de l’urbanisation. Il a ajouté : « Le SAMA Festival est une réponse concrète à la perte progressive de nos valeurs culturelles. Il est de notre responsabilité de préserver cet héritage afin de le transmettre aux générations futures, pour qu’elles en soient fières et qu’elles le perpétuent. »
Le festival s’inscrit également dans une démarche de renforcement de la cohésion sociale. En célébrant la diversité culturelle des régions du Haut-Sassandra et de la Marahoué, le SAMA Festival vise à promouvoir l’unité et la solidarité entre les différentes communautés. Dagbo Nagnon Georges a insisté sur cet aspect, en soulignant que cet événement incarne les valeurs du vivre-ensemble, chères au président Alassane Ouattara. « En célébrant nos différences culturelles, nous favorisons la solidarité et l’harmonie au sein de notre société. Le SAMA Festival incarne la vision d’une Côte d’Ivoire unie, stable et prospère », a-t-il affirmé.
Une programmation variée pour valoriser la culture locale
Le festival a offert une riche programmation d’activités pour atteindre ses objectifs de valorisation du patrimoine et de stimulation de l’économie locale. Le premier jour a débuté par une grande parade musicale, suivie de représentations de masques traditionnels, de danses et de performances d’artistes locaux. Les visiteurs ont également pu découvrir une exposition d’artisanat et savourer des mets typiques dans un espace dédié.
Le deuxième jour a été marqué par des performances emblématiques telles que le Tohourou, le Zaouli de Siafla et le Ziglibity de Tahiraguhé, illustrant la diversité culturelle de la région. Des dégustations, un concours de beauté et un concert de musique locale ont clôturé ces festivités.
Un avenir prometteur pour le SAMA Festival
En réunissant des centaines de participants autour de la valorisation de la culture, de la stimulation de l’économie locale et du renforcement de la cohésion sociale, le SAMA Festival a réussi à jeter les bases d’un événement annuel incontournable. Cette première édition marque le début d’une initiative ambitieuse, qui aspire à faire de ce festival un rendez-vous majeur pour le district du Sassandra-Marahoué et pour toute la Côte d’Ivoire.