Saison pluvieuse : un bilan de 30 décès, des mesures annoncées

La saison pluvieuse, qui a débuté en avril dernier, a causé, à l’instar des années précédentes entre autres des inondations, l’effondrement de bâtiment, des dégâts matériels, ainsi que des pertes en vie humaine. A l’échelle agricole et économique, cette même saison pluvieuse a causé la suspension des exportations de cacao 2023-2024.

Dans un bilan partiel de la saison des pluies sur la période allant du 1er avril au 10 juillet 2023, dans le District Autonome d’Abidjan et dans les villes de l’intérieur du pays, le gouvernement a communiqué le réel bilan, ce mardi 18 juillet 2023 sur les pertes en vie humaine, les dégâts matériels enregistrés et annoncé des mesures de lutte.

Bilan en pertes en vie humaine

A la date du lundi 10 juillet 2023, le bilan des pertes en vie humaine s’élève à trente (30) décès, à savoir : dix-huit (18) à Yopougon, deux (02) à Cocody, un (01) à Adjamé, un (01) à Attécoubé, un (01) à Man, un (01)  à Dimbokro,  un (01) à Bouaflé, deux (02) à San Pedro, trois (03) à Adzopé, auxquels s’ajoutent des personnes disparues et de nombreux blessés.

Bilan dégâts matériels

Relativement aux dégâts matériels, ont été notés des inondations de voies, et d’habitations, des coupures sur le réseau routier, des éboulements de terrain, des effondrements de murs, des destructions de biens et d’infrastructures économiques, des sorties de lits de fleuves et de rivières, notamment à Aboisso et à Agboville,  et des déplacements de populations. Le phénomène des montées des eaux particulièrement critiques à Grand Bassam, où l’on note soixante (60) familles sinistrées, représentants 225 personnes.

Mesures arrêtées

Le renforcement du pré-positionnement des secours dans les zones à risques ; l’intensification de la sensibilisation avec l’implication des autorités administratives locales, des élus et des responsables communautaires ; un appui particulier à la mairie de Grand Bassam pour la prise des personnes sinistrées et des travaux ; la destruction des sites à risques pour éviter d’éventuels autres drames et la consolidation des budgets des acteurs opérationnels en charge de la gestion des effets néfastes des pluies.

Notons qu’avec son climat tropical, la Côte d’Ivoire connait une saison des pluies d’avril à octobre de chaque année, en raison de la mousson africaine.

Casimir Boh

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