Suite au décès d’Alexei Navalny, l’opposant russe, survenu dans des circonstances encore floues en prison, les chancelleries occidentales intensifient leurs pressions sur Moscou.
Les gouvernements européens, à l’instar de Londres, Berlin, Stockholm, Madrid, La Haye, Oslo et Paris, ont convoqué les ambassadeurs russes, exigeant des clarifications sur la tragique disparition de Navalny, dont le corps n’a pas encore été remis à la famille.
Les réactions ne se limitent pas aux convocations diplomatiques. À Bruxelles, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a averti que Vladimir Poutine devra « rendre des comptes » pour la mort de Navalny. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont demandé une « enquête internationale indépendante et transparente sur les circonstances de cette mort soudaine ».
Outre-Atlantique, le président américain Joe Biden envisage également de nouvelles sanctions contre la Russie, ajoutant à la pression déjà exercée depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.