La situation reste très tendue dans l’Est de la République démocratique du Congo, où les négociations entre le gouvernement et le mouvement rebelle M23 sont au point mort, tandis que les combats se durcissent sur le terrain. Le cessez-le-feu de Doha, signé en juillet, peine à produire ses effets, et la relance des discussions en médiation internationale bute sur plusieurs blocages.
Le dialogue, pourtant essentiel, est paralysé : les pourparlers prévus à Doha n’ont pas repris, faute d’invitations officielles au M23 et de retrait des prisonniers. Le groupe rebelle réclame leur libération comme condition préalable à son engagement, tandis que Kinshasa dénonce des violations répétées du cessez-le-feu. Les deux parties s’accusent mutuellement de provocations, tant militaires qu’administratives.
Sur le terrain, la situation est explosive. Les affrontements sont devenus plus fréquents et plus meurtriers. Le gouvernement accuse le M23 de lancer des attaques quasi quotidiennes. De son côté, le M23 dénonce une montée en puissance des forces congolaises et des groupes alliés, irritant davantage la situation.