Le départ soudain de Sam Altman, PDG d’OpenAI, aurait été influencé par la révélation d’un projet confidentiel nommé Q* qui se prononce Q star. Selon des sources de Reuters, quelques jours avant le licenciement, plusieurs chercheurs d’OpenAI ont envoyé une lettre au conseil d’administration mentionnant une « puissante découverte sur l’intelligence artificielle » qui pourrait potentiellement menacer l’humanité.
Q* est présenté comme un modèle de langage expérimental doté de capacités étonnantes pour résoudre des problèmes mathématiques avec une logique similaire à celle d’un être humain. Bien que ses premiers tests aient été axés sur des exercices de niveau primaire, il aurait suscité un optimisme significatif quant à sa capacité à raisonner de manière novatrice.
Bien que Reuters n’ait pas pu vérifier les détails précis de Q*, OpenAI a confirmé l’existence du projet. Cette révélation aurait joué un rôle dans la décision du conseil d’administration de licencier Sam Altman, invoquant un « manque de franchise dans les communications » qui aurait alimenté les inquiétudes au sein de l’entreprise.
La lettre des chercheurs a mis en garde contre les risques potentiels liés à Q*, suggérant qu’à terme, il pourrait agir contre les intérêts humains. Cependant, les informations spécifiques sur les capacités exactes et les dangers potentiels demeurent vagues, suscitant des interrogations sur la gravité réelle de la menace.
Elon Musk a été l’un des premiers à signaler la lettre divulguant des informations confidentielles sur Sam Altman, bien qu’elle évoquait des allégations de harcèlement non vérifiées. Musk a partagé l’article de Reuters, jouant sur un jeu de mots complotiste entre Q* et le groupe QAnon, accentuant les inquiétudes autour d’OpenAI.
Rappelons que Sam Altman a été réintégré après seulement quatre jours, et une enquête indépendante a été ouverte pour clarifier les raisons de cette décision controversée.