Le Réseau des journalistes, acteurs des médias, blogueurs, cyber-activistes et influenceurs de Côte d’Ivoire (REJAMCI) a été officiellement lancé à Abidjan afin de promouvoir une communication responsable et apaisée à l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne de 2025.
Selon une note d’information transmise à l’AIP, la présentation dudit réseau a eu lieu samedi 30 août 2025, à Abidjan-Cocody sous le thème : « De la nécessité d’une communication responsable et apaisée en période électorale ».
Porté par le directeur de publication du magazine ‘’Bonne Gouvernance Infos’’, Rodrigue Koffi, également président du Réseau des communicateurs pour la paix, la cohésion nationale, le REJAMCI ambitionne de créer un espace de dialogue et de formation entre journalistes, influenceurs et acteurs de la communication.
Son objectif est de promouvoir une parole publique responsable et constructive, afin de rompre avec le cycle de tensions et de violences souvent observées lors des scrutins ivoiriens.
« À chaque élection, notre pays traverse des moments de crise. Nous voulons briser ce schéma en transformant la communication en instrument de paix », a souligné M. Koffi lors de son intervention.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par une double séquence à savoir la présentation du réseau et une formation sur l’éthique et la déontologie journalistique, animée par Armand Dezamous, journaliste et enseignant-formateur qui a lancé un appel à ses pairs.
« N’enflammons pas notre pays ! Utilisons nos micros, nos écrits et nos réseaux comme des instruments de pacification », a-t-il conseillé
Le REJAMCI prévoit un ensemble d’actions concrètes notamment des campagnes de sensibilisation à Abidjan et dans les principales villes de l’intérieur, l’implication des associations professionnelles, des leaders d’opinion et des acteurs politiques, la formation continue des journalistes sur les règles déontologiques, et l’intégration active des blogueurs et influenceurs dont le poids sur l’opinion publique est désormais incontournable.
Le réseau entend donc poursuivre ses activités avant, pendant et après la présidentielle, afin d’accompagner le processus démocratique et de contribuer à la cohésion sociale.
Via AIP