Dans l’arène du tennis, le silence des courts a cédé la place à des hurlements stridents qui accompagnent souvent la frappe de la balle.
Ce phénomène, apparu dans les années 1960, est devenu une caractéristique intrigante du jeu, poussant certains joueurs à des niveaux sonores surprenants, atteignant parfois jusqu’à 109 décibels.
L’origine de ces cris n’est pas simplement une exubérance non maîtrisée, mais plutôt une stratégie étudiée.
Des études suggèrent que les joueurs qui accompagnent leur frappe de cris voient la vitesse de la balle augmenter d’environ 7 km/h.
Ce phénomène est attribué à une meilleure mobilisation des cordes vocales, offrant au joueur une combinaison de force et de stabilité accrues.
Cependant, les avantages ne se limitent pas à la technique individuelle. Les cris servent également à déstabiliser l’adversaire.
En couvrant le bruit de la balle au moment de la frappe, les joueurs privent leurs rivaux d’indices cruciaux sur la vitesse du projectile.
De plus, ces sons perçants peuvent momentanément perturber l’opposant, ralentissant ses réactions de quelques millisecondes, souvent suffisantes pour influencer le résultat du point.
Pourtant, malgré ces stratégies calculées, les cris des joueurs ne sont pas sans controverse.
Tantôt agaçants pour le public que pour d’autres compétiteurs, les joueurs les plus bruyants ont promis de modérer leurs vocalisations.