La Banque mondiale, via la Société financière internationale (IFC), sa branche axée sur le secteur privé dans les marchés émergents, et plusieurs partenaires financiers investiront 1,25 milliard de dollars en faveur d’Indorama, une entreprise opérant dans le secteur des engrais et de l’industrie alimentaire.

Cet investissement vise à financer les projets d’Indorama visant à développer une troisième ligne de production d’engrais urée azotée et un nouveau terminal maritime sur son site de Port Harcourt. La nouvelle ligne de production aura une capacité annuelle de 1,4 million de tonnes métriques d’urée, contribuant ainsi à répondre à la demande mondiale croissante en engrais.

Le package de financement de 1,25 milliard de dollars comprend divers prêts de la part de plusieurs institutions financières, notamment la Banque africaine de développement, Citibank, la Standard Chartered Bank, et d’autres. Ces fonds permettront également à Indorama de mettre en œuvre une stratégie visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de son complexe pétrochimique, en alignement avec les engagements du Nigeria pour réduire le torchage de gaz.

Amit Lohia, vice-président du groupe Indorama Corporation, a exprimé sa gratitude envers les partenaires financiers, soulignant l’importance de ce financement pour promouvoir le développement durable et contribuer à la sécurité alimentaire mondiale. Sérgio Pimenta, vice-président de l’IFC pour l’Afrique, a, quant à lui, rappelé l’importance de cet investissement pour le secteur agricole et l’économie nigériane dans son ensemble.

En somme, cet investissement massif dans Indorama Eleme Fertilizer and Chemicals Limited marque une étape significative dans la promotion d’une croissance économique inclusive et la création d’emplois au Nigeria. Il contribuera aussi à renforcer la position du pays en tant qu’acteur clé sur le marché mondial des engrais.

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