Dans un acte de violence choquant, des combattants affiliés au groupe État islamique ont attaqué le village isolé de Kayayya, situé dans l’État de Yobe, au nord-est du Nigeria. L’attaque brutale a eu lieu mardi soir, faisant au moins 17 morts et cinq blessés, selon les autorités locales et les rapports de la milice anti-jihadiste. Les terroristes ont utilisé des explosifs et des armes à feu pour prendre d’assaut le village, ouvrant le feu sur les habitants tentant de fuir.
Cette attaque semble être une représaille au refus des villageois de payer une taxe imposée par les jihadistes sur le bétail. Dans les régions reculées du Nigeria, les miliciens et les groupes armés exigent parfois de telles « taxes » aux communautés pour exercer leur contrôle et collecter des fonds. L’incident a suscité l’indignation à l’échelle nationale, mettant en évidence le climat de peur constant dans lequel vivent les habitants de ces régions vulnérables.
Les autorités locales ont condamné l’attaque et promis de traduire les responsables en justice. Les habitants de Kayayya et des régions environnantes sont plongés dans un état de terreur, appelant à des mesures de sécurité renforcées pour protéger les communautés locales.