Au Niger, la justice a prononcé le mardi 2 avril la libération d’Abdourahamane Ben Hamaye, un journaliste qui a occupé un poste au sein de la présidence sous l’administration de Mohamed Bazoum, ainsi que de Mohamed Mbarek, cousin de l’épouse de l’ancien président.

Ces deux hommes avaient été appréhendés à l’automne dernier lors d’une tentative d’évasion présumée impliquant l’ancien président Mohamed Bazoum. Ils étaient depuis lors détenus pour des accusations de complot contre l’autorité de l’État.

La décision de libération a été prise par un juge des référés, le mardi 2 avril, avec une astreinte d’un million de francs CFA par jour de retard. L’avocat des accusés, Maître Ibrahim Djibo, a souligné que leurs détentions excédaient largement le délai légal de garde à vue, sans qu’ils aient comparu devant un juge.

Selon les déclarations de Maître Djibo, les deux hommes n’avaient pas été présentés devant un juge depuis leur arrestation en octobre et novembre derniers. Malgré des accusations graves de complot contre l’autorité de l’État, leur détention prolongée sans jugement a été considérée comme une violation du droit.

La libération ordonnée par le juge a été perçue comme une victoire pour le respect de l’état de droit dans le pays.

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